Betteraves au vinaigre doux
Pickles
Allez, encore du rouge, après l’hibiscus, la betterave. J’ai rapporté de ma vie d’outre-Manche le goût des pickles, ces condiments que l’on peut servir avec des viandes froides, pour relever une salade, ou tout simplement à grignoter comme on le ferait avec des cornichons (vous ai-je déjà parlé de mon estomac en titane!)… Souvent il s’agit de légumes marinés dans un vinaigre. La betterave s’y prête très bien de par sa teneur en sucre. Le plus difficile est de trouver des betteraves crues, car oui, je veux les cuire moi-même ! Non seulement achetées déjà cuites elles sont insipides, mais en plus j’ai l’impression de ne faire que la moitié du boulot. Autant les raccourcis m’intéressent dans plein de domaines, le ménage, ah tiens ! ( la lingette, anti écolo à mort , mais y’a rien à faire m’en fous !), l’informatique (je délègue tout à mon équipe technique, dans laquelle j’ai une confiance aveugle), l’éducation (le chantage affectif, le détournement d’attention, et le meilleur d’entre tous, les devoirs d’école faits par moi-même pour aller plus vite, vous avez dit pédagogogie !) ; autant en cuisine j’aime perdre mon temps dans le détail et j’ai du mal à déléguer, enfin… pour le lavage des casseroles, je peux faire un effort. Avant de commencer, trouvez le récipient/bocal dans lequel vous ferez mariner vos betteraves. Faites le bouillir dans l’eau pour le stériliser.
Compte tenu du vinaigre la préparation se conserve parfaitement plusieurs semaines.
Salut ma Poulette!
Alors voilà, ça arrive ça dans la vie parfois, vous connaissez quelqu’un depuis des années,(voire des années), quelqu’un de quand même normal quoique fantasque, vous perdez ladite personne -alitée dans le courant de sa vie et vous entraîné par un autre courant pendant quelques années ( voire quelques années)-, et quand vous là retrouvez, ladite personne, vous vous rendez compte qu’elle se dresse au rang des héros, mieux des héroïnes, oh ma lady!, it’s marvellous!
Oui héroïne oui car tu l’as fait, tu l’as domptée la bête! Taillée en rondelles l’affreuse bête sanguinolente qui terrorisa des générations de tablée de cantine, mise en bière dans le vinaigre ( trop fort, un vrai tour de prestidigitation, Garcimore sors de ce corps!) la racine du mal ( oui j’ai bien dit « racine du mal », il n’y a qu’à voir rien qu’une fois,une fois pour comprendre, la tête de ma petite L. aux yeux de faon effaré quand elle s’arrête sur le pas-de-la-porte, le matin quand tu es déjà un rien en retard et que bon, ce n’est pas le moment, hein, en pensant à la longue journée qui l’attend à l’école et à cette éventualité accablante, » mais Maman, et s’il y a de la … (on ne nomme pas la bête) à la cantine…? », et que toi, bon ben tu fais ce que tu peux avec les moyens de l’instant et tes petits nerfs qui vrillent, » ben c’est pas grave ma chérie mon étoile mon croissant au beurre prends ton cartable mets tes moufles mouche ton nez, tu feras comme l’araignée qui vient de se prendre un coup de balai, tu feras la morte, tu verras, ça marche, ils t’embêteront pas, à la cantine! », oui je sais, conseil macabre et faiblement adapté, oui mais bon, l’horloge, elle ne s’arrête pas de tourner pour quatre hypothétiques dés de … (on ne nomme pas la bête!) à la sauce soi-disant vinaigrette, alors bon!Quoi?).
Héroïne oui ou mieux sorcière, car je ne sais par quel fumeux sortilège tu parviens à rendre appétissant cette racine charnue gâtée de verrues et à nous titiller les papilles avec…
Oh sorcière oui, mais sorcière bien-aimée, qui nous transforme la sale bête au goût de terre avare en met succulent, qui nous ferait rêver de betterave! Bête rêve!
Allez, salut l’artiste! La bise en plus!
j’avais dans un premier temps goûté,j’ai aimé,et ensuite j’ai fait moi-même mes petites betteraves rouges (du jardin de mon voisin).Je confirme avec une viande froide c’est délicieux.
C’est un grand plaisir de revoir ces jolies photos…