Salade de chou, vinaigrette asiatique

Amis psychopathes bonjour,

 

Aujourd’hui nous allons aborder un sujet délicat LA PEUR. Ma Grande corde malade, aussi tordue que sa mère, m’a fait découvrir récemment cet inventaire de curiosités lexicales…..J’ai ainsi appris que l’on pouvait  avoir toutes sortes de phobies, certaines assez banales d’autres un peu moins.

Pour ma part je fais simple :  l’aérodromphobie (peur des avions). Et pour me soigner je vis à 10000 km de mon pays ! n’empêche ça marche un peu, même si je défie quiconque de m’adresser la parole pendant le décollage. J’ai été traumatisée par mon rejeton quand il avait 7 ans, il n’a rien trouvé de mieux à dire en atterissant je ne sais plus où,  « moi, quand je tourne comme ça, sur flight simulator, eh ben je m’écrase après ! » suivi d’un « T’as vu c’est le même avion que celui qui a fait sauter les immeubles à New-York ! « , à ce moment précis, sous les regards réprobateurs de vos co-détenus, vous vous demandez pourquoi vous n’avez pas accouché sous X.

Aprés quelques traversées de l’Atlantique , j’ai un peu moins peur au décollage et je ne me jette plus sur la bouffe en me disant que c’est mon dernier repas. D’autant plus pathétique, qu’il faut être vraiment motivée pour finir un plateau repas Air-France ou British Airways, surtout si tu voyages dans la bétaillère.

Pour aller plus loin dans la thérapie, j’ai trouvé un site http://www.peuravion.com/analyser-peur.html,

Revenons à notre petit inventaire des peurs, la bélénophobie (peur des aiguilles), et puis, un peu moins banale L’anuctaphobie (la peur de rester célibataire, dans ce cas, je préconise quelques séances de meetic plutôt que le psy !), ensuite la cumulophobie (la peur des nuages ), bon ben là je vois pas, à part éviter de vivre à Londres, peut-être !  Très poétique aussi l’hylophobie (peur des forêts), dans le même registre la peur des fourmis, intéressante également la katagélophobie (peur du ridicule), celle-là ne tue pas c’est bien connu. Je vous ai gardé le meilleur pour la fin, la peur de soi-même, la suiphobie, la peur du chiffre 666, l’hexakosioihexekontahexaphobie (j’ai beau avoir regardé Damien, il y a peu….rien, même pas peur), et l’aberration d’entre toutes la peur des longs mots l’hippopotomonstrosesquippedaliophobie qui ne comporte pas moins de 36 lettres, alors ce bon vieux anticonstitutionnellement peut aller se rhabiller ! On notera la perversion du corps médical qui nomme la peur des longs mots par le mot le plus long qu’on connaisse, le mal par le mal y’a que ça de vrai. En y réfléchissant je me demande si moi aussi j’ai pas peur des longs mots, ça remonterait à mes premiers cours d’allemand, quand j’ai découvert qu’il fallait presque 2 lignes de cahier pour écrire la date, admettons que l’on soit aujourd’hui samedi 21 septembre 1728, cela nous donne : samstag, den einundzwangsigsten september tausendsiebenhundertachtundzwanzig (à croire qu’ils envisageaient la fin du monde plus tôt, en tout cas avant que la date ne devienne trop compliquée à écrire !)

Bon, pis il y a la pantophobie (la peur de tout), sans commentaire ! Ah oui, j’allais oublier la phobophobia, la peur d’avoir peur.

Pour mon compte j’ajouterai la peur de la belle-mère qu’on pourrait nommer la suedraphobie, la peur de ne pas avoir le temps de tout faire la journéetropcourtephobie, la vidofrigophobia (peur du frigo vide), la forgetmykidsphobie (la peur ou peut-être est-ce un fantasme d’oublier mes enfants), la facedeboucphobie : la peur d’avoir trop d’amis.

En cuisine c’est pareil, il y a des trucs qui font peur, moi c’est tout ce qui s’apparente au chou, brocoli et compagnie … mais comme cette phobie n’est pas référencée, je vais pas en faire une maladie, alors depuis peu je cuisine les choux. Je les préfère crus et surtout en salade avec cette vinaigrette exotique.